Toute la poussière du chemin ****- Wander Antunes, Dessin: Jaime Martin

Dupuis, Aire Libre, Mars 2010
Editeur:
Jeté sur les routes par la crise de 1929, .un homme parcourt les Etats-Unis à la recherche d’un enfant perdu. Le visage de l’Amérique, dévoilé au gré de ses pérégrinations, va être celui de la violence, du racisme et de l’injustice exacerbés par le chaos économique et social. Une quête amère, dans un pays revenu de ses rêves et livré à ses démons. Ce récit sans concession, mais non sans espoir, est scénarisé par le Brésilien Wander Antunes et mis en images par l’Espagnol Jaime Martin. Ensemble, ils portent un regard âpre sur cet épisode de l’histoire du 20e siècle.
Avis:
Voilà une histoire à la Steinbeck dans « les Raisins de la colère », je verrais bien Henry Fonda dans le rôle titre!! Nous sommes dans les années de la grande dépression en Amérique, une société sans foi ni lois, où les policiers, le shérif, ne sont plus un repère. Chacun survit comme il peut, rare sont ceux qui gardent un sens morale. L’homme n’a plus beaucoup de valeur. Et dans ce chaos avance un homme qui se laisse guider souvent à contre cœur par un sentiment d’humanité qui le dépasse. La littérature, ici, Jacques London incarne une part importante de cette humanité véhiculée par ce texte. Beau scénario, les illustrations simples et fortes. Parfait.
0 commentaire