Notre mère La guerre ****- Kris, illustrateur : Mael

Publié par Baba Yaga le

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Futuropolis, BD, Septembre 2009

Editeur:

Janvier 1915 : trois femmes sont tuées sur le front. Sur chacune des victimes, une lettre d’adieu, écrite par leur meurtrier. Et si c’était la guerre elle-même qu’on assassinait ? Après Un Homme est mort et Coupures irlandaises, le nouveau grand récit de Kris ! Maël: la révélation exemplaire d’un dessinateur qui joue désormais dans la cour des grands!
Janvier 1915, en Champagne pouilleuse. Cela fait six mois que l’Europe est à feu et à sang. Six mois que la guerre charrie ses milliers de morts quotidiens. Mais sur ce lieu hors de raison qu’on appelle le front, ce sont les corps de trois femmes qui font l’objet de l’attention de l’état-major. Trois femmes froidement assassinées. Et sur elles, à chaque fois, une lettre mise en évidence. Une lettre d’adieu. Une lettre écrite par leur meurtrier. Une lettre cachetée à la boue de tranchée, sépulture impensable pour celles qui sont le symbole de la sécurité et du réconfort, celles qui sont l’ultime rempart de l’humanité. Roland Vialatte, lieutenant de gendarmerie, militant catholique, humaniste et progressiste, mène l’enquête. Une étrange enquête. Impensable, même. Car enfin des femmes… c’est impossible. Inimaginable. Tout s’écroulerait. Ou alors, c’est la guerre elle-même qu’on assassine…

Avis:

Excellent! La guerre de 14 vue par une autre plume que celle de Céline et un autre dessin que celui de Tardi. Je suis venue à cette BD, après avoir été éblouie par «L’encre du passé» avec aux dessins Mael (pas du tout dans les mêmes couleurs , ici le noir et le gris de la guerre, là les couleurs douces d’un Japon d’autrefois!)

La guerre de 14-18, une intrigue policière, un gendarme qui mène l’enquête, un «cogne» honnête! Qui apprécie la littérature et la poésie. Nous attendons la suite.

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Si vous avez aimé, vous aimerez surement:

La BD « L’encre du passé » avec Mael aux dessins.

« Voyage au bout de la nuit » de Céline, carrément!!Et encore mieux Luchini lisant ce même texte, et un texte sur la guerre de 14 vu par un canadien, j’ai oublié le titre, dès que je le retrouve je le rajoute


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