Martha Jane Cannary: Calamity Jane ****- Dessins:Mathieu Blanchin, Scénario:Christian Perrissin

Publié par Baba Yaga le


Triptyque

La vie aventureuse de celle que l’on nommait Calamity Jane

Tome 1: Les années 1852-1869

Tome 2: Les années 1870-1976

Futuropolis, BD, Janvier 2008

Editeur:

Tome 1:
Martha Jane Cannary est certainement l’une des personnalités les plus connus des États Unis d’Amérique, sous le nom de Calamity Jane. Mais qui est-elle réellement ? Christian Perrissin et Matthieu Blanchin se sont penchés sur les écrits de Calamity Jane, Les Lettre à sa fille, et sur de nombreux autres écrits pour nous raconter la vie de cette aventurière, célèbre, mais assez méconnue, qui a croisé le Général Custer, et dont le grand amour se nommait Wild Bill Hickok. Mais c’est avant tout le portrait d’une femme que les auteurs dévoilent au-delà du mythe dans cette trilogie intimiste à grand spectacle.
Née le 1er mai 1852 dans le Missouri, elle est l’aînée d’une famille de six enfants. Ses parents, de pauvres agriculteurs décident de tout abandonner pour aller vers l’Ouest, à Salt Lake City, où vit la plus grande communauté mormone. Elle a 15 ans quand ses parents meurent. Élevant seule sa fratrie, elle se retrouve contrainte de les abandonner pour ne pas avoir à se marier avec un homme qui la convoite. Sa vie aventureuse commence. Un peu partout sur les territoires des Wyoming, Dakota et Montana, on repérera le passage de cette extravagante jeune femme, cocher de diligence un jour, serveuse de saloon le lendemain, cow-girl, sage-femme, poseur de rails… mille petits boulots qui contribueront à lui tailler une réputation sulfureuse dans un Ouest à la fois sauvage et puritain et qui lui vaudront son surnom.

Prix Ouest France 2008.
Prix Essentiel en janvier 2009 à Angoulême.

Tome 2: Martha Jane Cannary (1870-1976): La vie aventureuse de celle que l’on nommait Calamity Jane.
Après un premier tome primé à St Malo et à Angoulême, Blanchin et Perrissin reviennent avec la suite tant attendue de la biographie de celle que l’on appelait Calamity Jane. Nous avions laissé Martha Jane Canary au printemps de 1869, après l’attaque des indiens à Goose Creek, là où le capitaine Egon la baptisa «Calamity Jane». A la fin de l’hiver 1874, Martha Jane vit dans un ranch à la lisière des Badlands. Sa fille Janey, née en septembre 1873, a quelques semaines quand elles échouent ici. Martha Jane ne se montre pas vraiment une très bonne mère, laissant la femme du fermier s’occuper de sa fille tandis qu’elle s’occupe des travaux de la ferme. Elle finit par avouer qui est le père de l’enfant, le célèbre Wild Bill Hickok…

Avis:

Facilité de lecture:Aisé

Excellent, le festival d’Angoulême qui a sélectionné le premier tome dans son « Essentiel » a bien du nez! C’est passionnant!
On a tous des images de Western ou de BD sur ce thème. Ici c’est comme un révision avec un point de vue à la fois historique sur cette période où a vécu Calamity Jane et biographique à propos de cette femme hors du commun. Très documenté, clair, dessins collant très bien au sujet, mêlant sérieux et comique, subjectif et objectif. Les indiens que l’on chasse inexorablement de leurs terres, la condition féminine, mère épouse, lavandière, putain. Et Jane devient une Calamity (On ne nait pas Calamity on le devient!!) parce qu’elle refuse tous ces rôles là, même si elle a été une amoureuse et une mère, furtive mais bien réelle.

On attend le troisième tome de pied ferme.


0 commentaire

Laisser un commentaire

Avatar placeholder

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *