Les souvenirs de Mamette, Le chemin des écoliers (T2) ****- Nob

Glénat, Broché, Octobre 2009
Editeur:
Pas facile, la vie aux champs, dans les années 30. Surtout quand on est une fillette de 8 ans qui a grandi en ville, que vos parents en crise ont confiée aux grands-parents dans la ferme familiale, et qu’on tombe sur des secrets de famille un peu lourds. Heureusement, la petite Marinette est plus solide qu’elle n’y paraît. C’est le moment de découvrir l’école communale et de faire de nouvelles rencontres !Entre Sans famille et La Petite Fadette, retrouvez une nouvelle tranche de vie de la petite Marinette, une petite fille pleine de bonne humeur baladée par le destin, qui deviendra un jour une grand-mère plus connue sous le nom de Mamette. Le tome 1 des Souvenirs de Mamette était en compétition pour le Prix Jeunesse au Festival International de la BD d’Angoulême en 2010.
Avis:
J’avais beaucoup aimé « les souvenirs de Mamette tome 1 », j’avais même crée un petit fan club de petites filles accros à la librairie!
Vous pouvez y aller sans hésiter le second tome est aussi bon!
Quel plaisir j’ai eu de retrouver cette petite bonne femme, ses mimiques, son désir d’affection. Il y a beaucoup de vérité dans la description de ses états d’âme. Les adultes retrouveront des souvenirs de leur jeunesse où dans certaines situations il valait mieux serrer les fesses et filer doux sans broncher! Je n’ai pas relu le tome 1, il me semble que celui ci est un peu plus triste, la petite Mamette qui était juste venue passer des vacances à la campagne chez son grand-père reçoit une lettre de sa mère qui n’a pas résolu ses problèmes de couple avec son père. Elle se sent abandonnée. La vie est rude à la campagne, la tendresse ne dégouline pas, c’est le moins qu’on puisse dire. Je vous laisse cependant découvrir un beau moment, le jour de la rentrée scolaire, entre la tante acariâtre et Mamette. Beaucoup de vignettes sans texte, beaucoup de sous-entendus, des dessins, des couleurs magnifiques!
On en redemande! Vite le troisième tome!
Vous aimerez retrouver dans « Le vieil homme et l’enfant » de Claude Berri (1966) avec Michel Simon cette vie rude de la campagne où les sentiments du grand-père se cachent derrière une allure bougonne.
Je pense aussi aux "Jeux interdits" de René Clément (1952), à cause de la complicité des enfants, loin du monde des adultes.
Deux films en noir et blanc d’après guerre et traitant des tourments de cette période noire!!
1 commentaire
Claude Clément · 09/11/2013 à 10:56
Bonjour !
Le nom de votre librairie m’incite à vous inviter à visionner la jolie bande annonce réalisée par Laurent Harduin et que les éditions du Seuil ont eu la bonne idée de déposer sur youtube, concernant notre Baba Yaga. Elle met très joliment en valeur ( et en 3D ) les magnifiques illustrations de Paul ECHEGOYEN sur l’adaptation personnelle que j’ai écrite de ce conte.
En vous remerciant de votre aimable et bienveillante attention !
Bien cordialement,
Claude CLÉMENT