Contes Yiddish en Bandes Dessinées***

Petit à Petit, Album, Septembre 2009
Editeur:
Parce qu’ils sont parfois très drôles, parfois très sages et souvent drôles et sages à la fois, les contes yiddish s’adressent vraiment à tout le monde.
Comme tous les contes, ils apprennent à se débrouiller dans la vie. Mais dans les contes yiddish tous les coups ne sont pas permis ! La meilleure façon de s’en sortir, c’est encore de réfléchir. Et ce qui est vrai pour le héros l’est aussi pour vous.
Chaque conte yiddish pose une question :
un mendiant affamé peut-il triompher d’un aubergiste sans
coeur ? A quoi sert un miroir ? Un bon père doit-il répondre si
on lui demande l’heure dans un train ? Comment se faire rembourser
une dette ?
Et si les questions sont multiples, les façons de réfléchir le sont
aussi. On peut s’y prendre en rêvant, en prenant la route, ou en
faisant semblant de dormir, par exemple. De toute façon,
chaque question aura une réponse.
Le yiddish..pour en savoir un peu plus…
Le yiddish a été parlé par les deux tiers des Juifs du monde, soit onze millions de personnes à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Depuis le génocide
des Juifs par les nazis, au cours duquel la majorité de la population juive d’Europe a été exterminée, elle est en voie de disparition. Actuellement, les jeunes
Juifs laïcs issus de la diaspora s’intéressent de près au yiddish en tant que mémoire écrite des ashkénazes. C’est en France que l’on trouve la vie yiddish la
plus intensive d’Europe occidentale. Paris est le lieu d’activité du sculpteur mondialement connu Chaim Jacob Lipchitz, né à Druskininkai, en Lituanie. Paris
est la seule ville européenne où des émissions sont diffusées en yiddish. Des cours de yiddish pour enfants sont dispensés par diverses organisations juives.
Des intellectuels juifs émigrés de Pologne au cours de la période de Gomulka ou d’URSS ont créé le Centre culturel yiddish de Paris 6. La littérature juive
connaît à son tour un regain de tendresse vis-à-vis de la culture classique dont cette langue est le véhicule. De nombreux personnages des oeuvres juives,
américaines ou françaises, sont imprégnés de l’humour « typique » du folklore yiddish. Popeck en est un bon exemple.

Avis:
BD de petit format, sept illustrateurs donnent à ces contes leur patte personnelle.
Je retiendrais Raphaëlle Michaud illustrateur du conte: « Le Fourbe et l’Avare »et Raphaëlle Lennoz de « Cela aurait pu être pire », pour la qualité de leurs illustrations, la force qu’ils apportent aux contes, ce sont d’ailleurs les contes les plus faciles à comprendre, certains sont assez énigmatiques pour des oreilles enfantines, et pour celles des adultes non habituées à l’humour juif, ce qui est finalement mon cas. C’est justement pour découvrir cet univers que j’ai eu envie de lire ces contes et je n’ai pas été déçue, il y a beaucoup de sagesse, de drôlerie, de malice, on va demander conseil au rabbin pour résoudre tous les problèmes et celui ci incite à penser par soi même, ou aide l’autre à connaître son vrai désir.



Destiné aux enfants, conseillé à tous.
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