Avant d’aller dormir** – S.J.Watson

Publié par Baba Yaga le


Sonatine, Mars 2011, Traduit de l’anglais par Sophie Aslanides

Editeur:

La révélation 2011 du thriller. Un premier roman que les amateurs du genre n oublieront pas. 
À la suite d un accident survenu une vingtaine d années plus tôt, Christine est aujourd hui affectée d un cas très rare d amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu elle a en fait 47 ans et qu elle est mariée depuis vingt ans. Son dernier espoir réside dans son nouveau médecin, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime afin qu elle puisse se souvenir de ce qui lui arrive au quotidien et ainsi reconstituer peu à peu son existence. Quand elle commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, Christine est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé… et sur son présent.
Ne le dis à personne, d Harlan Coben, Shutter Island, de Dennis Lehane, Tokyo, de Mo Hayder… il est des livres dont la publication marque irrémédiablement le genre et hisse leur auteur au rang des incontournables du polar. Gageons que Avant d aller dormir de S. J. Watson va tout de suite aller rejoindre ce cercle très fermé. Avec une héroïne à laquelle on s attache instantanément, un récit à la construction aussi machiavélique qu époustouflante et un suspense de tous les instants, une seule question hante l esprit du lecteur une fois la dernière page refermée : à quand le prochain Watson ? Les éditeurs évoquent souvent « un livre qu on ne peut pas lâcher ». Voici un livre qu on ne peut véritablement pas lâcher !

Avis:

Les 39 marches que nous avait fait monter Hitcoock, il y en avait pas une de trop! Et l’angoisse, la tension, l’ambigüité des sentiments de « L’ombre d’un doute » (1943), de « La maison du docteur Edwardes » (1945) et des « Enchaînés », nous tenaient serrés dans un étau jusqu’au dénouement.

Une histoire d’amnésique c’est du pain béni, l’ombre du doute est énorme, tout le temps partout, les mondes vacillent. L’idée est excellente, la construction n’est pas mauvaise (au « Masque et la plume » sur France Inter, on a reproché à Fred Vargas la construction inexistante de son dernier opus que j’ai beaucoup aimé pour ma part: « L’armée furieuse »): ça tient tout seul quand c’est bien fait. Là c’est fait mais ça tient pas! Trop de pages! Quel dommage! Un peu resserré… Bon, enfin la sauce n’a pas pris, je suis allée jusqu’au bout parce que je voulais savoir!!


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