A propos de : Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur – Harper Lee
Sylire, la vie est un roman

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur – Harper Lee
D’après une enquête réalisée aux Etats-Unis en 1990 sur les livres qui ont changé la vie de leurs lecteurs, ce livre arriverait en seconde position après la bible.
Bien qu’étant la romancière la plus lue des Etats-unis,Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est l’unique roman d’Harper Lee. Il a été publié en 1960 au coeur de la lutte pour les droits civiques.
L’histoire :
Une petite fille, Scout, nous raconte trois années de son enfance dans une petite ville d’Alabama, au sud des Etats-Unis. Elle vit avec son père Atticus Finch et son frère Jem, un peu plus âgé qu’elle. La maman est décédée. Atticus, homme intègre et d’une grande tolérance, tente d’enseigner à ses enfants les valeurs auxquelles il croit.
L’exercice de son métier l’amène à être nommé commis d’office pour défendre un noir accusé d’avoir violé une blanche. Cet homme risque la peine de mort. Les mentalités et le racisme sont tels, que Scout et son frère sont montrés du doigt dans tout le village comme étant les enfants de « l’ami des nègres ». Une période très difficile va commencer pour eux.
Mon avis :
Dans la première partie, l’histoire se met en place. On fait connaissance avec le village et ses habitants, puritains et bourrés de préjugés. (Quelques personnages sortent heureusement du lot !). Nous accompagnons les enfants dans leur vie quotidienne, à l’école ou dans leurs relations avec le voisinage.
Le temps s’écoule doucement. L’éducation que les enfants reçoivent est absolument remarquable et tout à fait avant-gardiste.
La deuxième partie est consacrée principalement à la période du procès. Elle m’a semblée plus captivante. On vit au rythme des évènements qui déchaînent les passions dans la ville de Maycomb. Du jour au lendemain, la vie des enfants bascule. La maturité dont ils font preuve est impressionnante, venant probablement de l’éducation qu’ils ont reçue et de la grande sérénité de leur père face à la situation.
On comprend, à la toute fin du roman, que les éléments qui amènent au dénouement se trouvent dans la première partie.
Ce livre est plus qu’une belle histoire. Il nous apporte un éclairage très intéressant sur la vie et la mentalité d’une petite ville du sud des Etats-Unis dans les années 30.
Une postface écrite par Isabelle HAUSSER donne quelques éléments très utiles pour l’interprétation de certains passages du livre, et sur le contexte culturel et historique de l’histoire.
Marie-Odile, Librairie Baba Yaga, commente:
Oui,c’est un livre très fort, je l’avais dans ma librairie sans l’avoir encore lu, c’est Kattryn Stockett dans « la couleur des sentiments » qui m’y a conduite. Je l’en remercie, ainsi qu’une amie qui me l’a chaudement recommandé, je suis heureuse de retrouver ce que j’ai éprouvé à travers les chroniques des différents blogeurs et blogeuses amoureux des livres.C’est un message d’humanité et de courage que nous transmet Harper Lee.Avec la drolerie et la simplicité de l’enfance.
Et ses lecteurs pouraient former une communauté!
Sylire répond:
Merci pour votre viste et votre commentaire Babayaga. Ce livre sera à l’honneur le 1er décembre sur les blogs, par une lecture commune du livre (dans le cadre du blogoclub – sorte de comité de lecture inter-blogs).
Marie-Odile commente:
C’est une excellente idée!J’aimerais ajouter que je trouve dommage un certain ostracisme vis à vis des sites de la part des blogeurs: plusieurs fois j’ai écrit à certain d’entre vous pour demander que vous fassiez un lien avec moi, et l’on m’a répondue tres laconiquement qu’avoir des liens avec les autres blogeurs suffisait. Je trouve cela navrant, je fais le même travail que vous, je chronique les livres que je lis, je dis ce que j’en pense, j’aimerais partager avec vous , ce serait plus enrichissant et gratifiant! Qu’en pensez vous? Cordialement
Sylire répond:
@Babayga : je te réponds par mail.
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